Les Van Velde ou l'itinéraire des pourqoui
(Sadi De Gorter) Septentrion - 1982, nº 1, pp. 26-33
Jacoba, Bram et Geer van Velde se fixèrent dans leur jeunesse à Paris. Seule Jacoba rentrerait plus tard aux Pays-Bas. Son roman De Grote Zaal" (La grande salle) fut traduit en français par Maddy Buysse. Elle traduisit aussi des œuvres françaises en néerlandais, notamment d'Ionesco, Beckett et Arabal. Beckett écrivit au sujet des frères Bram et Geer avant même que d'autres ne s'intéressent à leur peinture. Au sujet de Bram, il écrivit: "une peinture de la chose en suspens". Au sujet de Geer: il "est entièrement tourné vers le dehors, vers le temps, (…) montrant le macrocosme secoué par les frissons du temps". Geer et sa femme se fixèrent à Cachan après la seconde guerre mondiale, son œuvre a été exposée dans le monde entier. Il mourut le 5 mars 1977. Cinq ans plus tard un musée néerlandais organiserait pour la première fois une rétrospective de son œuvre. Jacques Putman, qui lui consacra une étude, appela l'attention sur l'œuvre de Bram. Lors de ses 65 ans, Bram reçut le grand prix national des Arts."
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