Rénovation urbaine à Anvers
(Paul Van de Poel) Septentrion - 1984, nº 2, pp. 33-42
Après la seconde guerre mondiale, l'urbanisation se faisait sous le signe de l'efficience maximale; dans le centre de la ville, on construisait des bureaux, des centres commerciaux et des palais de la culture, la préférence allait au trafic motorisé, le projet de prestige du pré-métro fut réalisé. Cette politique eut deux conséquences: les gens les plus fortunés allèrent se fixer dans les zones vertes en dehors de la ville, les autres rénovèrent les immeubles de la ville selon leur bon plaisir. A compter du début des années soixante, on commença à réagir contre cette croissance sauvage. On prit de nouvelles options: priorité aux fonctions humaines et sociales, réhabilitation de la plurifonctionnalité de la ville et retour à l'échelle humaine. Un certain nombre de projets furent réalisés dans le courant des années soixante-dix, mais ce ne sont que les premiers pas. Il faut du courage politique pour persévérer dans ces tendances à la démocratisation et à l'humanisation.
Poursuivre la lecture de cet article?
Cet article est payant. Achetez l’article, ou souscrivez un abonnement donnant accès à tous les articles repris dans les plats pays.
Postez un commentaire
Se connecter