Arts
Après le choc, le contrecoup : «Hellhole» et l’univers du cinéaste Bas Devos
Le cinéaste Bas Devos s’inscrit dans la tradition des portraits de grandes villes amorcée par Walther Ruttmann. Toutefois, Devos s’intéresse davantage à l’atmosphère qu’à l’intrigue ou au dialogue. Dans son dernier film Hellhole, il oppose l’antiaction, la nuance et la vie quotidienne à tous ceux qui ont appelé la capitale belge un «Hellhole».
La pâle lumière de l’aube s’infiltre dans une pièce plongée dans la pénombre. Une femme dans la cinquantaine, en robe de chambre, prend une tasse de café chez son frère Wannes. Il dit: «J’ai rêvé qu’une fenêtre était ouverte. C’était le cas. Je l’ai fermée et n’ai pas réussi à me rendormir». Elle demande du lait et lui prend la main. La scène se déroule alors qu’une personne de leur famille vient de décéder.
Cette scène est typique de l’œuvre du cinéaste flamand Bas Devos, et tout particulièrement de son dernier film, Hellhole.
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