Arts
Cavaliers du vent. Le couple de cinéastes Brosens & Woodworth
Les cinéastes Brosens & Woodworth veulent faire du «cinéma d'expérience»: le spectateur doit subir leurs films. La vision filmique de Brosens & Woodworth est d'une indiscipline rafraîchissante dans son langage visuel, sa concrétisation mûrement pensée mais enjouée et sa thématique.
«Le monde n’est rien d’autre que des mythes et du vent.» C’est ainsi qu’une femme transmet la devise de son père dans Altiplano (2009), le deuxième long métrage du couple de cinéastes maintes fois récompensé Peter Brosens et Jessica Woodworth. C’est de loin l’aphorisme le plus explicite sur le vent dans leur œuvre riche de quatre grands films. Qui plus est, le vent y est un élément naturel - parfois visible et presque perceptible, parfois furtif ou juste étonnamment absent, mais toujours comme un catalyseur insaisissable et une force intemporelle qui relie des générations ou dissipe des liens. Comme un souffle venu des hautes sphères qui inspire leur cinéma.
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