Miroir de la culture en Flandre et aux Pays-Bas

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Frankrijk en zijn minderheden. Politiek en cultuurbesef in Frans-Vlaanderen van de Franse Revolutie tot nu
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Frankrijk en zijn minderheden. Politiek en cultuurbesef in Frans-Vlaanderen van de Franse Revolutie tot nu

(Ludo Milis) De Franse Nederlanden - Les Pays-Bas Français - 1981, nr 6, pp. 155-182

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De auteur schetst een beeld van de houding die het centralistische Frankrijk de laatste 20 jaar aannam tegenover Frans-Vlaanderen in het bijzonder. Eerst wordt nagegaan welk beeld men in het Ancien Regime had van het Nederlands. In Frankrijk was dat beeld niet erg gunstig. Als democratische beweging vond de Franse Revolutie dat de wetten ook in de taal van de volksmensen gebracht moesten worden, maar met de komst van de Jakobijnen streefde men naar de veralgemening van het Frans. De redenering van de Jakobijnen werd een ideologie, waarop alle latere regeringen verder zouden bouwen. Als men het Frans wilde veralgemenen diende men dat vooral te doen via het onderwijs. De aanval op het onderwijs kwam via een reeks taalwetten die de suprematie van het Frans diende te accentueren. Een dubbele vervreemding deed zich voor: de Franse centraliserende politiek zorgde er voor dat alle zelfbewustzijn op cultureel gebied verloren ging en het Nederlands verschraalde tot een arm dialect. De situatie van de minderheidstalen is intussen in vele gevallen lamentabel geworden. Maar er is wel sinds de Tweede Wereldoorlog een lichte kentering gekomen. L'auteur esquisse l'attitude du centralisme français vis-à-vis de la Flandre française au cours des 200 dernières années. Il étudie d'abord l'idée qu'on se faisait du néerlandais sous l'Ancien Régime. En France, cette idée n'avait rien de flatteur. Vu son caractère démocratique, la Révolution française estimait qu'il fallait également présenter les lois dans la langue du peuple, mais avec l'arrivée des Jacobins elle visa à généraliser l'emploi du français. L'argumentation des Jacobins devint une idéologie à laquelle tous les gouvernements ultérieurs apporteraient leur pierre. Si l'un voulait propager le français, on ne pouvait le faire que par l'enseignement. Le premier assaut contre l'enseignement du Flamand vint d'une série de lois linguistiques destinées à accentuer la suprématie du français. II s'en suivit une double aliénation: la politique centralisatrice s'ingénia à ruiner toute forme de conscience culturelle propre; quant au néerlandais il s'étiola jusqu'a devenir un dialecte appauvri. Depuis, la situation des langues minoritaires est devenue lamentable dans bien des cas. On note toutefois un timide revirement depuis la Seconde Guerre mondiale.

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