Société
Littérature
Interdire, préserver ou modifier: que faire des livres offensants?
Irrémédiablement, notre jugement du caractère offensant d’une création est fonction de l’époque et de la culture. Le passé est un autre pays. Doit-on pour autant laisser intacts les vieux textes ? Pas si sûr. Surtout dans le cas des livres pour enfants. Car l’écrit est un instrument idéal pour instiller des idéologies pernicieuses dans de jeunes cerveaux, comme le montre l’exposition Foute boeken? (Livres offensants?) qui incite le visiteur à la réflexion jusqu’au 1er mars 2020 au Museum Meermanno de La Haye.
De verloren zoon (Le Fils perdu), un album de la série Jommeke (Gil et Jo en français), de Jef Nys, est la seule bande dessinée de mon enfance que je possède toujours aujourd’hui. À croire que j’y étais tellement attaché que je l’ai conservée toutes ces années. J’ai dû la lire vers l’âge de dix ans. Quand ma fille a eu le même âge, je lui ai donné le vieil album écorné qui m’avait coûté 15 francs. Et je l’ai regretté.
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