Jean-Jacques Rousseau aux Pays-Bas
(Walter Gobbers) Septentrion - 1979, nº 3, pp. 5-17
Au XVIIIe siècle, les ouvrages de Jean-Jacques Rousseau étaient interdits aux Pays-Bas tout comme en France et en Suisse. Sa croyance en la bonté naturelle de l'homme, sa défense de la démocratie absolue et surtout ses conceptions déistes paraissaient d'infranchissables pierres d'achoppement tant pour les conservateurs (pour des motifs religieux) que pour les rationalistes progressistes. Les auteurs romantiques subissaient plutôt l'influence des philosophes anglais et allemands. Au XVIIIe siècle, on ne s'intéresse pas beaucoup encore aux idées de Rousseau sur l'éducation, ce sont plutôt ses théories politiques qu'on remarque. Dans la littérature néerlandaise, c'est Betje Wolff qui sera la meilleure propagandiste des idées de Rousseau. Au XIXe et XXe siècles, un certain nombre de grands écrivains romantiques ne cachent pas leur admiration pour Rousseau et l'influence qu'il exerce sur eux, ainsi Potgieter, Multatuli, Frederik van den Eeden et Henriette Roland Holst. Ils appartiennent tous à la tendance progressiste. Pour finir, l'auteur fait le bilan des traductions et des études en néerlandais consacrées à Rousseau.
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