Si la perte d’un enfant entraîne forcément une peine incommensurable, l’écrivain néerlandais Arnon Grunberg parvient à lui donner une tournure étonnante dans le roman Des bons gars. À travers la voix d’un père de famille, il scrute les dégâts et les répercussions jusque dans les sphères les plus intimes de son couple et de son être. Point de pathos, juste l’histoire d’un homme qui cherche à renaître.