Apprendre le néerlandais
Comment se porte le néerlandais dans le nord de la France? Pour les plats pays, le vidéojournaliste Bart Noels s’est rendu sur le terrain et a posé la question aux habitants de la région ainsi qu’à des spécialistes. Dans cet épisode, nous donnons la parole à celles et ceux qui apprennent aujourd’hui le néerlandais, que ce soit au collège, au lycée, à l’université ou dans des cafés de conversation.
Combien d’élèves du primaire et du secondaire apprennent le néerlandais dans le nord de la France? Combien sont-ils à étudier cette langue dans l’enseignement supérieur? Pour le savoir, nous parlons avec Gunther Van Neste, secrétaire général de la Taalunie (Union de la langue néerlandaise). En plus des chiffres sur la situation actuelle, il nous informe des défis auxquels doit faire face l’enseignement du néerlandais.
Des élèves du collège Pierre-Mendes et du lycée Gambetta à Tourcoing, et des étudiants de néerlandais à l’université de Lille nous expliquent pourquoi ils ont choisi d’apprendre cette langue. Leurs motivations rejoignent sur plusieurs points celles des participants à un Babbelcafé (café de conversation) de Lille. Proximité avec la Belgique néerlandophone et envie de pouvoir discuter avec les voisins du Nord sont des motifs fréquemment évoqués.
Que ce soit dans un café de conversation, à l'université ou au collège, les motivations pour apprendre le néerlandais sont sensiblement les mêmes. © Bart Noels
Ruben in ‘t Groen, enseignant de néerlandais au lycée Gambetta de Tourcoing et inspecteur de néerlandais, confirme les propos des élèves tout en mettant en avant le rôle joué par les parents dans le choix du néerlandais en tant que deuxième langue étrangère.
Dans le prochain épisode, nous donnerons la parole aux locuteurs du flamand de France et à ceux qui s’emploient à préserver cette langue menacée.
Une série de les plats pays/de lage landen, en collaboration avec la Maison du néerlandais de Bailleul et avec l’aide du ministère de la Culture française, réalisée par Bart Noels, Evelyne Ledoux-Beaugrand et Didier Samain.
Commentaires
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.











Apprendre le Néerlandais, comme toute autre langue étrangère, ne peut se concevoir que dans la liberté de choix. A partir du moment ou un Etat, un gouvernement vous impose l’apprentissage d’ une langue étrangère, cela devient de la coercition !
Imposer l’apprentissage de la langue française aux Flamands ou aux Allemands des cantons rédimés relève d’une contrainte despotique, arbitraire, d’un Etat totalitaire qui s’entête à survivre. Le choix de l’anglais au détriment du néerlandais par les Wallons n’est en rien offensant car, intuitivement, pour eux, l’Etat belge se ressent comme une prison, un carcan politique, que des puissances étrangères leur ont imposé. La Belgique n’existe pas et n’existera jamais, la présence séculaire de la frontière linguistique le prouve. l’Histoire, le prouve. les Flamands oublieraient-ils leurs révoltes et leurs guerres aux siècles passés contre les Bourguignons, les rois de France, les Habsbourg d’Autriche et d’Espagne ? Les Flamands oublieraient-ils leur liberté retrouvée sous Guillaume 1er des Pays-Bas ? Comment peut-on encore au 21e siècle faire endurer aux Flamands, aux Allemands et aux Wallons emmurés dans une structure politique artificielle, devenue clairement dépassée, obsolète, périmée, le supplice de langues étrangères qu’ils rejettent instinctivement? Chacun chez soi et Dieu pour tous ! S’il s’agit de prolonger les tourments linguistiques aux Flamands, aux Allemands et aux Wallons pour des intérêts égoïstes d’entrepreneurs et de quelques profiteurs du royaume artificiel des Saxe-Cobourg-Gotha, alors que signifie le DROIT DES PEUPLES A DISPOSER D’ EUX-MEMES ? A quoi sert le « machin » dénommé ONU ? Qui aura, en Flandre, le courage d’exiger un référendum d’autodétermination ?