Quel avenir pour le néerlandais dans le nord de la France?
Comment se porte le néerlandais dans le nord de la France? Pour les plats pays, le vidéojournaliste Bart Noels s’est rendu sur le terrain et a posé la question aux habitants de la région ainsi qu’à des spécialistes. Dans ce dernier épisode de la série, il est question de l’avenir de la langue dans la région frontalière.
Bruno Schraen-Vanpeperstraete est attaché au flamand de France, langue de ses ancêtres qu’il parle. Pour son travail, il a cependant besoin du néerlandais standard. Selon lui, les deux peuvent tout à fait cohabiter, car il s’agit en réalité d’une seule et même langue.
Pour Gunther Van Neste, secrétaire général de la Taalunie (Union linguistique néerlandaise), il est aussi hors de question d’opposer langue régionale et langue standard. Il parle plutôt d’une complémentarité entre elles, même si l’organisation qu’il dirige promeut la langue standard, langue de l’enseignement rendant possible la communication avec d’autres locuteurs du néerlandais.

© Bart Noels
Jean-Paul Mulot, conseiller régional des Hauts-de-France et délégué aux relations internationales, abonde dans le même sens. Il insiste sur l’importance d’avoir suffisamment de professeurs de néerlandais au niveau universitaire pour assurer la formation d’enseignants de tous les niveaux.

© Bart Noels
S’il y a un défi auquel la langue néerlandaise est confrontée, aussi bien en France que dans l’aire néerlandophone, c’est bien le manque d’enseignants. Un accord de coopération récemment passé entre la Taalunie et la région Hauts-de-France vise justement à renforcer l’enseignement du néerlandais dans la région afin de lui assurer un bel avenir.
Une série de les plats pays/de lage landen, en collaboration avec la Maison du néerlandais de Bailleul et avec l’aide du ministère de la Culture française, réalisée par Bart Noels, Evelyne Ledoux-Beaugrand et Didier Samain.
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