Miroir de la culture en Flandre et aux Pays-Bas

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Miroir de la culture en Flandre et aux Pays-Bas

Dewi de Nijs Bik représente la néerlandophonie au festival Transpoesie
© Stefan Rustenburg
© Stefan Rustenburg © Stefan Rustenburg
Littérature

Dewi de Nijs Bik représente la néerlandophonie au festival Transpoesie

Inspiré par la Journée européenne des langues, célébrée chaque année le 26 septembre, le festival de poésie Transpoesie invite depuis 2011 des poètes de toute l'Europe à Bruxelles. Leurs poèmes paraissent dans l'espace public bruxellois, en langue originale, en néerlandais, en français et en anglais. Pour cette édition consacrée aux voix féminines et à l'art nouveau, la maison flamando-néerlandaise de la culture et de débats deBuren a choisi la poétesse Dewi de Nijs Bik en tant que représentante de l'aire néerlandophone. Nous présentons ici son poème «Totem» en version française.

Née en 1990, Dewi de Nijs Bik vit à Amsterdam. Au printemps 2023, son tout premier recueil, Indolente, a paru aux éditions De Arbeiderspers. Il y est entre autres question de nourriture, d’historiographie et d’huîtres. De Nijs Bik part à la recherche d’un langage et d’une forme pour rendre tangible notre passé commun.

De Nijs Bik avait déjà publié dans les revues DW B, Poëziekrant et nY. Certains de ses textes ont aussi paru en version audio et vidéo: DIG, Opium et Nooit meer slapen

Elle participe régulièrement à des lectures de poésie sur diverses scènes tant aux Pays-Bas qu’en Belgique. Pendant dix ans, elle a rédigé des articles et des entretiens pour Moesson, le mensuel des Néerlandais ayant des origines indonésiennes; elle a également travaillé comme rédactrice pour Perdu, la scène poétique amstellodamoise. En 2018, elle a participé à la résidence parisienne organisée par deBuren.

transpoesie.eu.

Totem

De la distance est nécessaire
pour grandir l’un vers l’autre ;
de la distance est toujours nécessaire.
Le mot peut se faire notre coquille
de sorte à convenir à notre corps : croûte
parfois encore blessure, parfois
la croûte redevenue blessure.
La coquille grandit au gré des caprices
de ceux qui la portent: tout le monde
a besoin d’un lit – la guérison
niche dans cette blessure.
Le lit peut se faire notre coquille
à laquelle s’attache une chair capricieuse ;
de l’espace est nécessaire.
Il y a toujours un espace.

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