Société
«Cette immense civilisation» : les Pays-Bas qui habitent en moi
Daniel Cunin est sans aucun doute l'un des plus talentueux traducteurs littéraires du néerlandais vers le français. Quel regard ce Français, membre de la rédaction de notre magazine Septentrion, porte-t-il sur les Pays-Bas? Qui sont ses héros littéraires? Qui et quoi lui tiennent à cœur? Daniel, vous avez la parole.
Aujourd’hui, en moi, les Pays-Bas, leurs ciels, leurs eaux, leurs rectilignes, leurs crénelures, commencent non plus lorsque je franchis en train ou en voiture les grote rivieren - ces fleuves et rivières qui séparent, pour ainsi dire d’Est en Ouest, le Sud du Nord de la patrie de Vermeer -, mais partout ailleurs, là où je me trouve, au milieu des paysages qui me sont les plus familiers en France, mais aussi en Belgique et ailleurs… Un autoportrait de Charley Toorop accroché au mur d’un couple amstellodamois auquel je rends visite me cloue au plancher comme le fait Le Vielleur à la sacoche de Georges de La Tour qui enlumine l’un des musées de ma région natale. Un auxerrois Les Évêques du domaine Lelièvre en Lorraine me ramène aux arômes d’une cuvée XII Apostelhoeve de Maastricht.
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