Société
L’islam radical est toujours parmi nous
En 2006, Hind Fraihi s’est fait connaître dans le monde entier en dénonçant la montée de l’extrémisme islamiste à Molenbeek (Bruxelles). Aujourd’hui, elle constate que la situation a peu changé et que l’islam radical continue de gagner du terrain.
Les ghettos islamiques sont revenus à la une de l’actualité lors de la parution du livre Les Territoires conquis de l’islamisme de Bernard Rougier. Dans son ouvrage, ce spécialiste français du Moyen-Orient montre que, dans bon nombre de nos quartiers d’immigrés, les musulmans intégristes prennent de l’ascendant. Au bout de quatre années de travail sur le terrain, il a défini le phénomène comme un «écosystème islamiste». Un tissu de mosquées, de clubs de sport, de magasins et d’organismes divers qui, tous, à première vue, se livrent à d’innocentes activités dont le but est de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. Mais cette façade cache un discours fondamentaliste visant à tenir les croyants à l’écart de tout ce qui rapproche de la société occidentale. Le but est un État parallèle sur le modèle de la charia, obéissant à des consignes qui, tant dans la rhétorique que dans les lectures, prônent l’intolérance, une aversion marquée vis-à-vis de l’Occident, et jusqu’à la violence.
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