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Cartable ou sac d’école: comment le dit-on en néerlandais?

Par Miet Ooms, traduit par Françoise Antoine
18 août 2025 2 min. temps de lecture Comment le dit-on?

Les Néerlandais et les Flamands utilisent souvent des mots différents pour désigner une même réalité. Même à l’intérieur des Pays-Bas et de la Flandre, des variantes linguistiques cohabitent. Alors, comment le dit-on en néerlandais selon que l’on se trouve ici ou là? À l’approche de la rentrée nombreux sont les enfants à demander un nouveau cartable ou sac d’école pour bien commencer l’année scolaire. Comment appelle-t-on cet objet dans l’aire néerlandophone?

Septembre! Les écoles rouvrent grand leurs portes, et nos enfants et adolescents enfilent prestement leur sac à dos, en route pour de nouveaux apprentissages. Leur sac à dos? Oui, ces dernières années, celui-ci a de plus en plus tendance à remplacer le classique cartable auquel on reconnaissait auparavant l’écolier: un modèle rectangulaire comportant plusieurs compartiments, en cuir ou non, muni d’un rabat et d’une poignée. Un objet qui, en néerlandais, porte différents noms.

Aux Pays-Bas, il est en général appelé schooltas: logique, pour un «sac d’école».

En Flandre, on utilise plutôt le mot boekentas: tout aussi logique, puisqu’on y glisse des livres. Attention cependant, une différence se niche entre schooltas et boekentas, à savoir que le second est exclusivement destiné aux écoliers de plus de six ans, les tout-petits n’emportant pas encore de manuels.

Jusqu’à la fin du XXe siècle, dans toute la Flandre, mais surtout à Anvers et dans le Brabant flamand, on entendait également le terme kabas. Ce mot, emprunté au «cabas» français, était toutefois plus généraliste et pouvait tout autant désigner un panier à provisions muni de longues anses.

En Flandre-Occidentale, on pouvait aussi entendre l’étonnant carnassière, emprunté au jargon du chasseur français et désignant un sac destiné à accueillir le petit gibier et éventuellement le casse-croûte. Curieusement, en français, ce terme de «carnassière» n’était guère employé dans cette acception, contrairement à «gibecière», qui pouvait bel et bien désigner jadis la sacoche de l’écolier, portée sur le dos ou en bandoulière.

Enfin, dans le Limbourg belge, on employait volontiers le mot français mallette, qui désigne en France un attaché-case, mais est encore aujourd’hui, en Belgique francophone, le mot le plus couramment utilisé pour désigner le cartable de l’écolier.

En Flandre, carnassière comme mallette tendent néanmoins à appartenir au passé.

Ce texte a d’abord paru en version néerlandaise dans la revue Onze Taal, no 8, 2023.

Miet Ooms

Miet Ooms

autrice et traductrice

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