Une langue transfrontalière: le regard des professionnels
Comment se porte le néerlandais dans le nord de la France? Pour les plats pays, le vidéojournaliste Bart Noels s’est rendu sur le terrain et a posé la question aux habitants de la région ainsi qu’à des spécialistes. Dans cet épisode, nous donnons la parole aux personnes qui enseignent le néerlandais dans la région.
Ruben in ‘t Groen et Mirjam van den Berg nous expliquent qu’en France, il est possible d’apprendre le néerlandais dès l’âge de 11-12 ans, au collège, et d’en poursuivre l’apprentissage au lycée. Le néerlandais est alors enseigné en tant que deuxième langue étrangère, aux côtés de l’anglais.
Les deux enseignants constatent une diminution des inscriptions depuis quelque temps. Serait-elle le résultat d’un désintérêt? Pour Ruben in ‘t Groen, l’intérêt des enfants et des parents est grand et la cause de ce recul est plutôt à chercher du côté de la pénurie d’enseignants et de la dernière réforme de l’éducation.
Pour certaines familles qui souhaitent un véritable bilinguisme pour leurs enfants, l’enseignement offert en France n’est pas suffisant. C’est pourquoi elles envoient leurs enfants à l’école de l’autre côté de la frontière, en Flandre belge.
Mirjam van den Berg et Ruben in ‘t Groen enseignent le néerlandais respectivement au collège et au lycée. © Bart Noels
En France comme en Belgique, c’est le néerlandais langue standard qui est enseigné. Qu’en est-il de l’enseignement du dialecte flamand? Certains, comme Frank Allacker, s’y opposent. Pour lui, l’enseignement du néerlandais auprès les jeunes n’a d’intérêt que s’il a pour objectif de leur permettre de trouver du travail dans le pays voisin. Armand Héroguel rappelle en outre qu’il n’existe pour l’instant aucun cours destiné à former des enseignants de flamand.
Dans le dernier épisode, il sera question de l’avenir du néerlandais et du flamand dans le nord de la France.
Une série de les plats pays/de lage landen, en collaboration avec la Maison du néerlandais de Bailleul, avec l’aide du ministère de la Culture française, réalisée par Bart Noels, Evelyne Ledoux-Beaugrand et Didier Samain.
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La politique de l’Union Européenne, qui promeut les langues locales, les dialectes et les patois, n’est qu’une volonté d’affaiblissement des Nations. Les libres circulations de Schengen font partie de cette vision impériale germanique. Charles Quint, Guillaume II, Adolf Hitler et Ursula Von der Leyen sont des cousins en politique hégémonique. Mais ne rêvez pas le Quatrième Reich ne verra pas le jour malgré la complicité des dirigeants français, les fameux agents de l’étranger, depuis 1815. François Hollande a ouvert la porte de la Flandre flamingante française aux actions de la Taalunie mais n’attendez pas de l’européiste Macron qu’il livre Dunkerque. Il existe des intérêts que Paris ne bradera pas. Ne perdez pas de vue l’actuel « tout à l’anglais ».