Les Pays-Bas français
Pas de perspective pour la région frontalière
Les habitants veulent reprendre leur vie sociale
La stratégie nationale actuelle pour aborder la crise du Covid-19 se heurte à la réalité de très nombreux habitants de la région frontalière. Pour eux, la famille, le travail et presque toute la vie sociale se jouent normalement sur quelques kilomètres carrés en Belgique et en France. Ce que la fermeture de la frontière est venue gravement perturber. Et surtout : il n’y a pas la moindre perspective d’une amélioration. Les frontaliers qui n’habitent parfois même pas à un kilomètre l’un de l’autre, sont traités de la même manière qu’un Anversois qui désirerait se rendre cet été sur la côte d’Azur ou un Parisien désireux de visiter Bruges.
Tout au début de la crise du Covid-19, Wim Chielens considérait d’un regard un peu perdu les blocs de béton qui le séparaient de la France. Ce sentiment était partagé partout dans la région frontalière où Les Baraques, Risquons-Tout, Le Bizet, le mont Rouge et le mont Noir et tant d’autres endroits accueillent habituellement des foules animées. Maintenant, à part quelques patrouilles de police, c’est le calme plat.
Traverser la frontière reste réservé aux déplacements domicile-travail, au transport de marchandises et, exceptionnellement, à quelques déplacements ‘essentiels’. Une visite familiale n’est pas essentielle.
Poursuivre la lecture de cet article?
Cet article est payant. Achetez l’article, ou souscrivez un abonnement donnant accès à tous les articles repris dans les plats pays.
Postez un commentaire
Se connecter