Talent de conteur et force critique de l’imagination : Rob van Essen
L’écrivain néerlandais Rob van
Essen a débuté en 1996. Il a construit
patiemment une œuvre. Récemment, Van Essen s’est vu décerner le prix Libris, une des distinctions littéraires les plus importantes en néerlandophonie. Des critiques néerlandais ont vu dans son roman «De goede zoon» (Le Bon Fils) des similitudes avec les
œuvres de Haruki Murakami et de Paul Auster.
Des
six nominés pour la dernière édition du Libris Literatuurprijs,
le prix annuel de littérature le plus important du territoire
néerlandophone, doté de 50 000 euros, c’était Ilja Leonard
Pfeijffer qui était le plus souvent cité comme vainqueur
possible. Son livre Grand Hotel Europa, paru peu avant le
nouvel an, est un grand roman à thèse et déjà un classique
moderne. Pfeijffer avait déjà remporté le Libris en 2014
pour La Superba, un roman dont l’action se situe dans la
ville italienne de Gênes, où il vit.
Cependant,
le prix 2019 n’est pas allé à Pfeijffer, mais à celui qui était
considéré le plus souvent comme le dangereux outsider: l’écrivain
néerlandais Rob van Essen. Celui-ci a été distingué pour son
roman aux multiples facettes De Goede Zoon (Le Bon Fils).