
«Odes» de David Van Reybrouck: à la croisée du politique, de l’artistique et de l’intime
L'auteur réinvente le genre littéraire de l’ode pour capter des phénomènes contemporains.
La littérature de langue néerlandaise. Si proche et en même temps si lointaine. Ces dernières années, de nombreuses traductions voient le jour. Des écrivains comme Cees Nooteboom, Anna Enquist, Arnon Grunberg, Stefan Hertmans et Tom Lanoye ne sont plus des inconnus pour le francophone qui aime lire. Mais il y a tant encore à découvrir d’original, de saisissant, de surprenant. Chaque mois, Véronique Bergen, auteure à succès de Belgique francophone, jette un regard sur la néerlandophonie.
L'auteur réinvente le genre littéraire de l’ode pour capter des phénomènes contemporains.
Les thèmes du «Journal» d’Anne Frank restent universels et d'actualité.
Anne Teresa De Keersmaeker (° 1960) a souverainement évoqué son parcours, l’évolution de ses créations, ses lignes artistiques.
Brecht Evens crée une œuvre incomparable qui révolutionne le roman graphique.
Les éditions Arfuyen publient deux cents vingt-huit fragments de l’œuvre de la Juive néerlandaise Etty Hillesum (1914-1943).
L'écrivain flamand Tom Lanoye (° 1958) ausculte dans son théâtre le nouage des pulsions et de l’histoire. Le passé lui permet de lire le présent.
Dans «Car la nuit s’approche», Anna Enquist explore les conséquences d’une agression qu’a subie un groupe de musiciens.
Stefan Hertmans dresse dans «Antigone à Molenbeek» une Antigone tout à la fois transhistorique et actuelle, politique et métaphysique, profane et sacrée.
Le BD «Bouvaert. Élégie pour un âne» de Simon Spruyt évoque magistralement la biographie d’un double de Pierre Paul Rubens.