Dans «Car la nuit s’approche», véritable ode à la musique et à ses vertus, l’écrivaine néerlandaise Anna Enquist (° 1945) explore les conséquences d’une agression qu’a subie un groupe de musiciens : le traumatismes et les blessures qui surviennent, le morcellement d’une amitié qui repose sur une passion commune, celle de la musique, le renoncement à une carrière, le procès et le besoin d’aller de l’avant.
Poète, romancière, auteure du Chef d’œuvre, de La Blessure, de Secret, Contrepoint, Les Porteurs de glace, l’écrivaine néerlandaise Anna Enquist (° 1945) poursuit dans son roman Car la nuit s’approche le récit Quatuor qui gravitait autour d’une agression frappant un quatuor de musiciens amateurs. Pour évoquer combien la musique soigne, guérit, combien lorsqu’elle vient à manquer, son absence déséquilibre le tout de la vie, il fallait une auteure qui soit, comme l’amstellodamoise Anna Enquist, musicienne – pianiste en l’occurrence – et psychothérapeute. Celle qui fut pianiste et psychanalyste se tourna vers l’écriture à la fin des années 1980.